Évaluation de l’apport alimentaire en fonction de la longévité et du vieillissement en santé

Peu de Canadiens vieillissent en santé, c’est-à-dire sans problème de santé majeur comme le cancer, une maladie cardiovasculaire ou pulmonaire, le diabète ou la maladie d'Alzheimer. Le régime alimentaire peut améliorer la capacité à résister à la maladie et, ainsi, favoriser une vie longue et en santé. Nous avons étudié les habitudes alimentaires de 139 adultes âgés de 85 ans et plus de l'ensemble de la Colombie-Britannique, sans diagnostic de problème de santé majeur, en utilisant le même questionnaire court sur les régimes alimentaires que l'ÉLCV. Notre objectif consiste à comparer les habitudes alimentaires de ces « super-aînés » à celles des participants l'ÉLCV, afin de déterminer si les habitudes alimentaires sont associées au vieillissement en santé. Nous espérons que ces résultats pourront fournir un aperçu des habitudes alimentaires associées à une meilleure santé chez les personnes âgées, ainsi que des informations qui aideront à adapter les recommandations diététiques.

Notre étude a utilisé les données de l'ÉLCV comme cohorte comparative pour une étude de l'apport alimentaire dans un groupe de « super-aîné·es » ayant vécu jusqu'à 90 ans sans développer de maladie chronique majeure. L’objectif principal était de comprendre les relations entre l’alimentation et le vieillissement en bonne santé. Nous avons constaté que les habitudes alimentaires occidentales et les habitudes alimentaires saines étaient associées à des chances plus faibles d'être un·e « super-aîné·e » par rapport à un·e participant·e à l'ÉLCV. L’association inverse entre les habitudes alimentaires saines et les « super-aîné·es » a persisté avec l’ajustement en fonction des covariables. Cela s’ajoute aux preuves limitées sur l’apport alimentaire chez les aîné·es les plus âgées et les plus sain·es.