Dérivation de mesures supplémentaires du processus sémantique pour le test de fluence verbale sur les noms d’animaux

Année :

2015

Demandeur :

Taler, Vanessa

Établissement :

Université d’Ottawa

Courriel :

vtaler@uottawa.ca

Numéro de projet :

150813

État d’avancement du projet approuvé :

Complèté

Résumé du projet

Ce projet génèrera de nouvelles informations à propos de la performance à une tâche de fluence verbale sur les noms d’animaux. Lors de cette tâche, les personnes évaluées doivent nommer tous les animaux auxquels elles peuvent penser en une minute. Cette tâche sert à identifier des troubles du langage chez les personnes qui ont développé des problèmes cognitifs, entre autres causés par la maladie d’Alzheimer. Les participant·e·s de l’ÉLCV font cette tâche dans le cadre d’une batterie de tests cognitifs. Nous examinerons les types d’animaux nommés et l’ordre dans lequel les participant·e·s les ont nommés. L’analyse des différentes manières de faire cette tâche pourrait offrir de l’information importante sur l’état cognitif d’une personne.

Résultats du projet

Ce projet a permis d'examiner le rendement lors d’une tâche de fluence verbale avec des noms animaux, au cours de laquelle les participant·e·s ont une minute pour nommer autant d’animaux que possible. Ces tâches sont généralement notées en fonction du nombre total de mots produits. Cependant, l’examen des réponses produites a le potentiel de fournir des informations importantes sur la façon dont les gens effectuent cette tâche.

À l’aide d’approches d’apprentissage automatique, nous avons examiné les types d’animaux que les gens nomment et l’ordre dans lequel ils sont nommés, ainsi que la présence de différences selon l’âge et l'effet que peut avoir le fait parler plus d’une langue sur les performances. Nous avons constaté qu’à mesure que les gens vieillissent, ils ont tendance à produire moins de mots. En outre, ces mots ont tendance à être plus fréquemment utilisés dans le langage de tous les jours, en plus de se rapprocher du sens de nombreux autres éléments. Nous avons constaté la même tendance chez les unilingues que chez les bilingues. Ces résultats indiquent des différences subtiles dans le rendement de la fluidité avec l’âge et le bilinguisme, et peuvent fournir des renseignements importants sur l’état cognitif d’une personne en tenant compte de son âge et des langues qu’elle parle.