Le paradoxe de l’obésité : exploration du lien entre la santé et la distribution de la graisse corporelle et de la masse musculaire dans l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissemen

Les aînés obèses sont plus susceptibles de développer des maladies, mais ils sont moins susceptibles d’en mourir que les personnes de poids moyen. Ce paradoxe de l’obésité est probablement observé parce que l’indice de masse corporelle, la mesure la plus courante de l’obésité, ne tient pas compte des différents types de graisse et de masse musculaire. Des mesures telles que l’absorptiométrie à rayons X en double énergie permettent d’évaluer la composition corporelle avec plus de précision. L’objectif du projet de recherche est d’utiliser ces informations plus détaillées pour déterminer si des niveaux plus élevés de « bonne graisse » (tissu adipeux sous-cutané) et de masse musculaire protègent contre les effets nocifs de la « mauvaise graisse » (tissu adipeux viscéral) chez les participants à l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement. Nous examinerons les résultats des nouveaux cas de maladies cardiaques, de diabète de type 2, d’hypertension, de fonction pulmonaire altérée et de mortalité toutes causes confondues.