Fréquence et prédicteurs du cancer chez les personnes ayant des antécédents d’AVC

Année :

2019

Demandeur :

Keezer, Mark

Stagiaire :

Rioux, Bastien

Établissement :

Université de Montréal

Courriel :

mark.keezer@umontreal.ca

Numéro de projet :

190243

État d’avancement du projet approuvé :

Complèté

Résumé du projet

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont une complication fréquente des cancers, car ceux-ci peuvent prédisposer à la formation de caillots dans le cerveau. Une partie des AVC associés au cancer surviennent pendant la phase silencieuse de ce dernier, avant même que les symptômes mènent à un diagnostic. Le diagnostic précoce du cancer après un AVC est essentiel pour améliorer son pronostic. Toutefois, cela pose un défi, car il manque de l’information sur le type et l’étendue des examens diagnostics à proposer après un AVC. De plus, les connaissances sur le risque de cancer après un AVC au Canada sont limitées. Cette étude a pour objectif de mesurer la fréquence des cancers chez les personnes ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral par rapport aux personnes sans antécédents. Cette étude vise également à identifier les prédicteurs du cancer chez les personnes ayant subi un AVC. Notre objectif est de faire la lumière sur les accidents vasculaires cérébraux associés au cancer, ce qui pourrait aider les décideurs et les cliniciens à améliorer les soins pour les AVC et le cancer.

Résultats du projet

Nous avons utilisé des données sur les diagnostics autodéclaré d’accident vasculaire cérébral et de cancer des participants de la cohorte complète. Nous avons construit une étude de cohorte rétrospective pour évaluer le risque d’un nouveau diagnostic de cancer (résultat) chez les personnes ayant et sans antécédents d’AVC (exposition). Nous avons employé des modèles proportionnels de risque de Cox pour estimer le rapport de risque du nouveau diagnostic de cancer.

Le risque de cancer nouvellement diagnostiqué au cours de la première année suivant un AVC ischémique était environ 2,4 fois plus élevé que celui des personnes n’ayant pas subi d’AVC après ajustement pour tenir compte des facteurs sociodémographiques et des facteurs de risque partagés.

Notre étude s’ajoute aux preuves existantes selon lesquelles l’AVC traduit un risque plus élevé de diagnostic de cancer incident peu de temps après l’événement. Nos résultats ouvrent la porte à l’étude des stratégies de dépistage du cancer dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques.