Quel est l’impact des catastrophes naturelles sur la population vieillissante? Utiliser les données de l’ÉLCV pour explorer les effets de l’inondation de Calgary en 2013

Année :

2018

Demandeur :

Hogan, David

Établissement :

Université de Calgary

Courriel :

dhogan@ucalgary.ca

Numéro de projet :

180905

État d’avancement du projet approuvé :

Complèté

Résumé du projet

Avec le réchauffement climatique, on s’attend à une augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes. Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables aux conséquences sur la santé de ces événements. La ville de Calgary, en Alberta, a subi une inondation majeure le 21 juin 2013, entraînant des évacuations généralisées, ainsique des dommages matériels considérables affectant tant les personnes âgées fortunées que celles à faible revenu. Cet événement s’est produit alors que l’ÉLCV procédait à la collecte de données initiales à Calgary (de juillet 2012 à juin 2015). L’objectif de notre étude est de déterminer si nous pouvons déceler un impact mesurable de l’inondation sur la santé physiqueet émotionnelle des participants à l’ÉLCV vivant à Calgary, à l’aide des données tirées des questionnaires et des données biologiques portant sur la santé et le bien-être.

Résultats du projet

Nous avons comparé les données de départ recueillies auprès des participant·es à l'ÉLCV basé·es à Calgary au cours des 6 mois précédant et des 6 mois suivant l'inondation de 2013 ayant eu lieu à Calgary, en Alberta, et dans les environs. Notre étude visait à déterminer si certains résultats psychologiques étaient associés à l'inondation pour les participant·es, que nous avons classé·es en fonction de l'état d'évacuation du quartier dans lequel ils/elles habitaient. Les participant·es vivant dans des communautés évacuées avant l’inondation présentaient des niveaux de trouble anxieux diagnostiqués significativement inférieurs à ceux/celles vivant dans des communautés non évacuées, mais cette différence dans les niveaux d’anxiété a disparu après l’inondation. Les participant·es ayant un revenu familial plus élevé étaient moins susceptibles de présenter des symptômes de trouble de stress post-traumatique, d'avoir une moins bonne santé mentale autoévaluée et d'avoir une moindre satisfaction à l'égard de la vie après l'inondation. Le fait de vivre seul·e correspondait à une perception réduite du soutien social après l’inondation, alors que le fait de s’identifier comme femme augmentait le niveau de soutien social perçu après l’inondation. Bien que les catastrophes naturelles comme les inondations puissent influencer les résultats d'une recherche, la portée des données recueillies et la représentativité des groupes touchés peuvent représenter des défis dans la détection des impacts subtils à l’échelle de la population.