Identification des biomarqueurs du vieillissement en bonne santé

On s’attend à ce que les tendances révélées par les tests physiques, cellulaires et moléculaires diffèrent entre les individus en bonne santé et ceux en mauvaise santé. Pour certaines mesures, une valeur élevée est meilleure, alors que pour d’autres, plus elle est basse, mieux c’est. Pour certaines autres, il existe une valeur idéale de laquelle on tente de se rapprocher. Les mesures physiques (phénotypes) qui varient autour d’une valeur idéale dans les populations humaines montrent ce que nous appelons un « intervalle idéal ». Nous avons observé que chez certains phénotypes, les « super-aînés » dont la santé est exceptionnelle présentent des valeurs plus proches de l’intervalle idéal que les personnes en moins bonne santé du même âge. Nous examinerons les intervalles idéaux dans les données phénotypiques et métabolomiques (molécules mesurées dans le sang) chez les participants de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement. L’identification, chez les personnes en bonne santé, des phénotypes qui sont les plus proches d’un intervalle idéal que chez les personnes en mauvaise santé sera utile pour caractériser les biomarqueurs du vieillissement en bonne santé. Les informations qui en découleront pourront aider à mettre sur pied des interventions visant à promouvoir un vieillissement en santé.