Effets sur la santé cardiovasculaire, respiratoire et neurocognitive de l’exposition de longue durée à la pollution atmosphérique

Nous désirons étudier les effets de la pollution atmosphérique sur la santé cognitive, cardiovasculaire et pulmonaire des personnes âgées canadiennes qui participent à l’Étude canadienne longitudinale sur le vieillissement (ÉLCV). Pour y arriver, nous comparerons les données relatives à la santé de 20 000 sujets âgés de 45 à 85 ans tirées des questionnaires de l’ÉLCV avec la concentration de polluants dans l’air ambiant de leur quartier. La concentration sera estimée à l’aide de données d’un réseau national de moniteurs et de mesures provenant de satellites. Cette étude préparera également le terrain pour d’éventuelles études longitudinales portant également sur les mêmes problématiques en lien avec la qualité de l’air, mais qui utiliseront un échantillon de 50 000 personnes, ce qui permettra de recueillir des données individuelles plus détaillées et longitudinales, c’est-à-dire périodiquement et pendant plusieurs années.

Nous avons obtenu des estimations de l’exposition à la pollution de l’air ambiant (c.-à-d. l'ozone, le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote et les particules fines) pour les participant·e·s dont les codes postaux résidentiels respectifs correspondaient au moment de l'entrevue. Les sources et les méthodes utilisées pour obtenir ces données comprenaient les moniteurs du réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA) d’Environnement Canada ainsi que les données sur la proximité résidentielle des routes déterminées par les systèmes d’information géographique. Nous avons testé les associations entre l’exposition à la pollution atmosphérique et les indicateurs de santé de l’ÉLCV. À l’aide d’une conception transversale, nous n’avons pas trouvé d’associations cohérentes entre les polluants atmosphériques et la santé. Nous espérons qu’une conception longitudinale fournira des résultats cohérents dans le futur.