Relation entre la sarcopénie et la douleur lombaire chez les personnes âgées : une analyse transversale des données de l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement

Année :

2016

Demandeur :

Bilodeau, Martin

Établissement :

Université d’Ottawa

Courriel :

martin.bilodeau@uottawa.ca

Numéro de projet :

161013

État d’avancement du projet approuvé :

Complèté

Résumé du projet

Nous proposons d'utiliser les données de l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement pour déterminer s'il existe une relation entre la présence de douleur lombaire et la diminution de la fonction musculaire chez les personnes âgées. Cette recherche pourrait fournir des renseignements précieux permettant d'élaborer des stratégies préventives et de gestion de la douleur lombaire chez les personnes âgées en tant que sous-groupe spécifique, ce qui entraînerait une réduction de ce fardeau sur le système de soins de santé.

Résultats du projet

L’analyse de la base de données de l’ÉLCV a été effectuée comme prévu pour tester l’association entre la sarcopénie et la lombalgie en examinant la prévalence de la sarcopénie chez les adultes âgée·es de plus de 65 ans avec et sans douleur lombaire, en tenant compte de certains facteurs/variables de confusion.

Nous avons constaté une prévalence d’un an de la lombalgie chez les personnes âgées de 16,3 %, avec des taux plus élevés chez les femmes (18,5 %), que chez les hommes (14 %). En ce qui concerne la sarcopénie, la prévalence générale variait selon les différents critères de définition avec le taux le plus faible (1,0%) établi selon le critère du Groupe de travail européen sur la sarcopénie chez les personnes âgées et le plus élevé (7,5%) selon le Groupe de travail international sur la sarcopénie. Indépendamment du modèle proposé, les symptômes dépressifs et le nombre de comorbidités ont toujours été associés à une probabilité plus élevée d’avoir des douleurs lombaires. Dans le modèle général, l’index appendiculaire de masse musculaire squelettique ajusté par le rapport d’indice de masse corporelle et la vitesse de la démarche ont été négativement associés aux chances de ressentir une douleur lombaire au cours des 12 derniers mois, tandis que la présence de la sarcopénie a été associée à des chances élevées de ressentir une douleur lombaire dans le modèle utilisant le critère de la Foundation for the National Institutes of Health (FNIH).