Le syndrome de « risque cognitivo-moteur » dans la population canadienne : analyse de l’évaluation initiale de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement

Année :

2016

Demandeur :

Beauchet, Olivier

Établissement :

Université McGill

Courriel :

olivier.beauchet@mcgill.ca

Numéro de projet :

161002

État d’avancement du projet approuvé :

Complèté

Résumé du projet

La cognition et la locomotion sont deux fonctions contrôlées par le cerveau. Le déclin cognitif et moteur est très répandu avec le vieillissement physiologique et pathologique, et il est supérieur à la simple somme de leur prévalence respective, ce qui suggère une interaction complexe entre l’âge, la cognition et la locomotion. Récemment, il a été démontré que le risque cognitivomoteur, qui combine un trouble cognitif subjectif avec une vitesse objective de marche lente, est un syndrome de pré-démence. Le syndrome de risque cognitivo-moteur est un meilleur prédicteur de la démence vasculaire que de la maladie d’Alzheimer. Déterminer la prévalence au Canada du syndrome de risque cognitivo-moteur et son association avec les facteurs de risque et les maladies cardiovasculaires est une étape pour mieux comprendre ce syndrome. Grâce à l’évaluation initiale de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), nous avons la possibilité, pour la première fois, 1) d’obtenir des estimations fiables de la prévalence du risque cognitivo-moteur dans la population canadienne et 2) d’examiner les facteurs et les maladies cardiovasculaires associés au risque cognitivo-moteur.

Résultats du projet

Les principales conclusions de l’étude démontrent que le risque cognitivo-moteur est associé aux maladies cardiovasculaires et à leurs facteurs de risque dans la population canadienne. Plus précisément, une association plus forte avec les facteurs de risque cardiovasculaires a été signalée chez les jeunes adultes, alors qu'une association plus forte avec les maladies cardiovasculaires a été signalée chez les personnes âgées. La divergence des résultats des études antérieures souligne la nécessité de mener un plus grand nombre de recherches canadiennes pour mieux comprendre cette population.