Relation entre les facteurs liés au style de vie et la capacité cognitive chez les aînés

Année :

2018

Demandeur :

Oinonen, Kirsten

Stagiaire :

Chafe, Kristen

Établissement :

Université Lakehead

Courriel :

koinonen@lakeheadu.ca

Numéro de projet :

180108

État d’avancement du projet approuvé :

Complèté

Résumé du projet

À mesure que la population canadienne vieillit, le besoin d’identifier les facteurs de risque et de protection associés au déclin cognitif lié à l’âge devient de plus en plus important pour le bienêtre des Canadiens. Il a été démontré que des facteurs liés au style de vie, tels que l’activité physique et la consommation d’alcool, ont une influence sur la cognition. La force de cet effet peut varier selon le sexe. Des facteurs tels que les contraceptifs oraux et l’hormonothérapie substitutive peuvent expliquer les différences entre les hommes et les femmes. En considérant l’influence hormonale, nous espérons faire la lumière sur la  relation complexe entre les facteurs de risque, les facteurs de protection et le maintien des capacités cognitives au cours du processus de vieillissement. Nous espérons également comprendre comment planifier le moment de l’hormonothérapie substitutive pour maximiser les bienfaits et minimiser les risques pour la santé cognitive et le fonctionnement chez les femmes ménopausées.

Résultats du projet

L’âge, le sexe et la consommation d’alcool ont un impact sur la cognition. Notre étude a examiné chacun de ces facteurs et leurs interactions les uns avec les autres en analysant les données transversales recueillies par l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement au cours de la première vague de collecte de données (entre 2011 et 2015). Les résultats suggèrent que : (1) les jeunes adultes obtiennent de meilleurs résultats aux tests cognitifs que les adultes plus âgés; (2) les femmes obtiennent des résultats plus élevés que les hommes dans les tâches évaluant la mémoire et la fluidité verbale; et (3) des niveaux plus élevés de consommation d’alcool sont associés à de meilleurs résultats aux tests cognitifs. Bien que nous ayons observé un bénéfice potentiel de la consommation d'alcool sur les performances cognitives, le fait que l'ampleur des effets soit très minime et qu'il existe des preuves antérieures des effets toxiques de l'alcool indiquent que nos résultats doivent être interprétés avec prudence et que des recherches futures sont justifiées.